C’est à Leuven, où il prépare un doctorat en théologie, que Laurien Ntezimana découvre la philosophie taoïste. Il va alors troquer sa thèse contre un “exercice de véracité” qui va donner le ton à son engagement futur : s’évader des sentiers battus à la poursuite de la “bonne puissance” qu’il définit comme la maturité de l’humain (Cfr son livre Libres paroles d’un théologien rwandais : joyeux propos de bonne puissance, Karthala, Paris, 1998) dans l’homme. C’est dans cet esprit qu’il retourne au Rwanda en 1990 lutter contre la violence avant, pendant et après le génocide. En 2000, il fonde l’Association Modeste et Innocent (AMI) qui poursuit la mission de réconciliation au Rwanda.
Laurien Ntezimana enseigne à l’institut de théologie pastorale Lumen Vitae à Bruxelles et a reçu en 2013 le Prix Harubuntu-Société civile, Prix des Porteurs d’Espoir et Créateurs de Richesses Africains décerné par l’ONG belge Echos-Communication en collaboration avec Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA).
En collaboration avec Valérie Rosoux, Laurien Ntezimana a présenté une conférence en duo avec pour sujet : “De la logique de la guerre à la logique de la danse” qui a été animée par le Frère Philippe Cochinaux.